Les centres équestres

Le par NosAvis.com

Les activités du centre équestre et leurs tarifs

Un centre équestre présente principalement l’enseignement de l’équitation. Il s’adresse à des particuliers et des groupes. Il est souvent une grande exploitation comportant un certain nombre d’installations.

Parmi elles, on trouve un manège, vaste lieu en intérieur, assurant les reprises. Il est doublé d’une carrière, un espace similaire se trouvant à l’extérieur. Enfin, on note la présence des écuries, endroit de vie des chevaux. Dans les écuries, on trouve les boxes, les paddocks et une sellerie.
Cette dernière contient le matériel nécessaire afin d’harnacher les chevaux : selles, étriers, mors, harnais, filets, et enrênements.

Le centre équestre présente parfois également les activités suivantes : dressage, entraînement et soins apportés aux chevaux, vente de chevaux exploités dans le centre, randonnée équestre en groupe, concours et compétitions.

Certains établissements proposent la location d’équidés pour les activités de loisirs, la location de boxes, le transport des chevaux, l’élevage, ou encore la vente de produits alimentaires ou d’objets relatifs à la pratique du sport.

En France, les tarifs des prestations d’un centre équestre sont en moyenne de (compter en principe 30% de plus en région parisienne qu’en province) :

Les cours : 15 à 27€ par séance collective avec adhésion au club, 150 à 250€ par carte de 10 séances et 40€ par cours particulier. Pour le baby poney, compter 12 à 15€ la séance avec adhésion au club, et entre 110 et 150€ la carte de 10 séances.

Les centres sont accessibles aux personnes non adhérentes, pour lesquelles ils proposent en moyenne : 18 à 30€ la séance collective, 30 à 40€ pour 3 séances de découverte, et 50€ un cours particulier.

Pour un propriétaire de cheval en pension adhérent, il lui en coûtera 12 à 15€ la séance collective et 30€ le cours particulier.

À ces tarifs s’ajoute la licence fédérale de 25€ pour les mineurs et de 36€ pour les majeurs, plus une inscription annuelle variant de 50 à 100€ selon les centres, mais pouvant aller plus haut pour certains clubs haut de gamme.

Il convient d’ajouter l’achat d’un équipement adapté, notamment la tenue. Certains centres prêtent des bombes.

La pension pour chevaux varie de 190 à 500€ mensuels selon les prestations fournies (box, champ, soins, nourriture).

Le fonctionnement du centre équestre

Un centre équestre fonctionne tous les jours s’il propose la pension pour chevaux. Avec l’enseignement, les mercredis et les week-ends sont très sollicités pour les particuliers, les autres jours étant propices aux groupes scolaires et/ou de loisirs, aux associations et aux pratiques thérapeutiques pour certains établissements.

Outre ces moments, le centre équestre se consacre entièrement à l’entretien de la structure, le curage des boxes, le soin des chevaux, leur suivi sanitaire et de santé. Pour ce faire, le registre d’élevage est obligatoire. Devant être tenu à jour, il comporte une version papier qui doit être conservée pendant au moins 5 ans. Il contient notamment les ordonnances vétérinaires. Les vaccinations et puçages doivent également être suivis, et à jour. Notamment lorsqu’un cheval participe à des rassemblements.

Les ferrures peuvent être réalisées sur les chevaux, parfois sur les poneys qui ont une activité extérieure fréquente. Un temps est aussi réservé aux activités administratives. Un travail de communication est également nécessaire envers le public.

Des manifestations et concours sont organisés régulièrement. Les compétitions hippiques, petites ou grandes, sont anticipées dans le centre, afin de préparer cavaliers et chevaux. Pour cela, tout est organisé pour travailler sur le plat ou avec des obstacles. Des stages d’équitation, de tous niveaux, y compris de perfectionnement, permettent une réelle mise en pratique avant de se lancer dans la compétition.

Après les exercices, il est fréquent que les cavaliers petits et grands puissent bénéficier d’animations dans un club house.

Le centre équestre a vocation également à proposer des projets éducatifs et pédagogiques. Des objectifs sont mis en place, selon des axes et des volontés d’apprentissages, y compris transversaux, comme le respect de soi et des autres, le sens des responsabilités face à l’animal ou encore la maîtrise des émotions, la patience, la volonté et le partenariat avec l’animal.

Les objectifs éducatifs sont pris dans les fondamentaux institués par la Fédération Française d’Équitation, référence numéro un pour mettre en place un fonctionnement idéal dans un centre équestre. Les mesures et pratiques autour de l’animal ne peuvent s’inventer et sont suivies régulièrement.

Comment ouvrir un centre équestre

Plusieurs étapes incontournables sont nécessaires à l’ouverture d’un centre équestre. Aimer les chevaux est loin d’être suffisant. Les questions financières, juridiques, marketing et organisationnelles sont primordiales avant d’y parvenir.

Afin de se former comme exploitant de centre équestre, plusieurs solutions existent, comme le BP Responsable d’entreprise hippique. Diplôme de niveau IV comme le baccalauréat, il dispense des cours de comptabilité et de gestion d’entreprise. Ce diplôme peut s’obtenir par le biais de l’alternance en 2 ans, ou 1 an en continu.

Si celui-ci n’est pas obligatoire, il faut cependant que le personnel engagé soit diplômé selon son activité : Brevet d’État d’éducateur sportif (BEES) option équitation-activités équestres, ou encore un Brevet professionnel de la jeunesse, de l’éducation populaire et du sport (BP JEPS) spécialité activités équestres notamment. Il existe également des certificats de qualification professionnelle pour les animateurs-soigneurs-assistants, pour les enseignants-animateurs d’équitation ou encore les organisateurs de randonnées équestres.

Plusieurs options sont donc possibles, et selon le cas, les activités proposées et le niveau du créateur et/ou de ses employés. Mais ces conditions d’aptitude professionnelle ne sont pas obligatoires si le centre ne dispense pas d’enseignement, d’animation ou d’encadrement sportif.

Après ces formalités, le futur exploitant de centre équestre réalise son étude de marché. Elle comprend l’analyse du secteur géographique, de son économie, des éventuels clients susceptibles d’être intéressés, ainsi que l’étude de la concurrence.

Des normes et réglementations sont à respecter, en priorité celles liées à la sécurité et à l’accessibilité aux personnes à mobilité réduite. Pour ces réglementations, il faut s’adresser à l’Institut français du cheval et de l’éducation.

Une fois l’activité bien définie, il faut choisir un statut juridique pour ouvrir les portes du centre. Si l’activité s’avère agricole, il faudra contacter la chambre d’agriculture, si elle est commerciale la chambre de commerce et d’industrie.

Vient ensuite le moment de l’investissement en matériel et infrastructures, et du recrutement du personnel adéquat. Suit également l’étape de l’assurance et de la responsabilité civile du centre.

Une colonie de vacances dans un centre équestre

Certains séjours / colonies sont organisés pour les enfants, en principe de 10 à 18 ans, parfois un peu plus jeunes (de 6 à 14 ans). Ces séjours fonctionnent comme des colonies de vacances classiques, si ce n’est que leurs activités sont essentiellement tournées vers les chevaux et la pratique de l’équitation. Ainsi, sur un séjour de 14 jours, les enfants sont assurés de faire de l’équitation au moins 8 à 10 jours (voire chaque jour).

Ces colonies de vacances proposent comme les autres un hébergement pour une ou plusieurs semaines, donc un vrai séjour hors de la maison. Une pratique sportive intensive peut être prévue, ou des activités à la carte combinant plusieurs animations et disciplines.

Elles prévoient un encadrement avec des cours sur-mesure, par des animateurs possédant les diplômes BP JEPS et BEES2, ainsi que toutes les infrastructures que l’on demande à un centre équestre, y compris en matière d’autonomie et de sécurité.

Attelage, voltige, parcours sécurisés, balades, randonnées, ainsi que des baignades au clair de lune ou des galops sur la plage sont des moments à pratiquer lors de ces colonies, que les centres n’offrent pas forcément le reste de l’année.

L’hébergement peut être classique, dans une structure conventionnée, mais également proposer des habitations insolites comme des tipis ou des yourtes.

Enfin, les colonies en centres équestres ont la possibilité de proposer aux enfants le passage des examens fédéraux de cavaliers et de pleine nature, que l’on nomme communément les « Galops ».
Certains séjours sont adressés aux jeunes enfants désirant faire de ce sport une réelle découverte. Ainsi, nombreuses sont les formules proposant une colonie randonnée sur poney. Logés dans un écrin de verdure, au milieu même de la colonie, les enfants s’initient aux soins des animaux dans les prairies et apprennent à les monter et se promener avec eux.

Ces colonies peuvent coûter de 500 à 800€ la semaine, et jusqu’à environ 1500€ pour deux semaines.
Article de le