Plusieurs étapes incontournables sont nécessaires à l’ouverture d’un centre équestre. Aimer les chevaux est loin d’être suffisant. Les questions financières, juridiques, marketing et organisationnelles sont primordiales avant d’y parvenir.
Afin de se former comme exploitant de centre équestre, plusieurs solutions existent, comme le BP Responsable d’entreprise hippique. Diplôme de niveau IV comme le baccalauréat, il dispense des cours de comptabilité et de gestion d’entreprise. Ce diplôme peut s’obtenir par le biais de l’alternance en 2 ans, ou 1 an en continu.
Si celui-ci n’est pas obligatoire, il faut cependant que le personnel engagé soit diplômé selon son activité : Brevet d’État d’éducateur sportif (BEES) option équitation-activités équestres, ou encore un Brevet professionnel de la jeunesse, de l’éducation populaire et du sport (BP JEPS) spécialité activités équestres notamment. Il existe également des certificats de qualification professionnelle pour les animateurs-soigneurs-assistants, pour les enseignants-animateurs d’équitation ou encore les organisateurs de randonnées équestres.
Plusieurs options sont donc possibles, et selon le cas, les activités proposées et le niveau du créateur et/ou de ses employés. Mais ces conditions d’aptitude professionnelle ne sont pas obligatoires si le centre ne dispense pas d’enseignement, d’animation ou d’encadrement sportif.
Après ces formalités, le futur exploitant de centre équestre réalise son étude de marché. Elle comprend l’analyse du secteur géographique, de son économie, des éventuels clients susceptibles d’être intéressés, ainsi que l’étude de la concurrence.
Des normes et réglementations sont à respecter, en priorité celles liées à la sécurité et à l’accessibilité aux personnes à mobilité réduite. Pour ces réglementations, il faut s’adresser à l’Institut français du cheval et de l’éducation.
Une fois l’activité bien définie, il faut choisir un statut juridique pour ouvrir les portes du centre. Si l’activité s’avère agricole, il faudra contacter la chambre d’agriculture, si elle est commerciale la chambre de commerce et d’industrie.
Vient ensuite le moment de l’investissement en matériel et infrastructures, et du recrutement du personnel adéquat. Suit également l’étape de l’assurance et de la responsabilité civile du centre.